Georges Brassens
Transposer

le Verger du Roi Louis


Théodore de Banville Georges Brassens


pasted-graphicpasted-graphic-1pasted-graphic-2pasted-graphic-4

Song : Bb
Ebm Db Ebm
Sur ses larges bras étendus,
Db Ebm
La forêt où s'éveille Flore,
Db B Db
A des chapelets de pendus,
Bbm Ebm Db Ebm
Que le matin caresse et dore.
Ebm Db Ebm
Ce bois sombre, où le chêne arbore,
Db Ebm
Des grappes de fruits inouïs
Db B Db
Même chez le Turc et le More,
Bbm Ebm Db Ebm
C'est le verger du roi Louis.

Tous ces pauvres gens morfondus,
Roulant des pensers qu'on ignore,
Dans des tourbillons éperdus,
Voltigent, palpitants encore.
Le soleil levant les dévore.
Regardez-les, cieux éblouis,
Danser dans les feux de l'aurore.
C'est le verger du roi Louis.

Ces pendus, du diable entendus,
Appellent des pendus encore.
Tandis qu'aux cieux, d'azur tendus,
Où semble luire un météore,
La rosée en l'air s'évapore,
Un essaim d'oiseaux réjouis
Par-dessus leur tête picore.
C'est le verger du roi Louis.

Ebm Db Ebm
Prince, il est un bois que décore,
Db Ebm
Un tas de pendus enfouis
Db B Db
Dans le doux feuillage sonore.
Bbm Ebm Db Ebm Db Ebm
C'est le verger du roi Louis !

Transposer