Georges Brassens
Jean Bertola
Transposer

le Progrès


Georges Brassens Jean Bertola


page2-1000-thumbpasted-graphicpage12-1002-thumb-2pasted-graphic-2pasted-graphic-1pasted-graphic-3-3pasted-graphic-3-2pasted-graphic-3page8-1000-thumbpasted-graphic-4pasted-graphic-5pasted-graphic-6

Song : E
Intro :
C G Am G7 C
C G Am
Que le progrès soit salutaire,
C D7 G E7
C'est entendu, c'est entendu.
Am Ammaj7 Am7
Mais ils feraient mieux de se taire,
E7 B7 E7 G7
Ceux qui disent que le presbytère
C C7 F
De son charme du vieux temps passé
Fm C G7 C
n'a rien perdu, N'a rien perdu.

C G Am
Supplantés par des betteraves,
C D7 G E7
Les beaux lilas ! Les beaux lilas !
Am Ammaj7 Am7
Sans mentir, il faut être un brave,
E7 B7 E7 G7
Fourbe pour dire d'un ton grave,
C C7 F
Que le jardin du curé garde
Fm C G7 C
tout son éclat, Tout son éclat.

C G Am
Entre les tours monumentales,
C D7 G E7
Toujours croissant, toujours croissant,
Am Ammaj7 Am7
Qui cherche sa maison natale,
E7 B7 E7 G7
Se perd comme dans un dédale.
C C7 F
Au mal du pays, plus aucun remède
Fm C G7 C
à présent, Remède à présent.

C'est de la malice certaine,
C'est inhumain ! C'est inhumain !
Ils ont asséché la fontaine,
Où les belles samaritaines
Nous faisaient boire, en été,
l'eau fraîche dans leurs mains,
Fraîche dans leurs mains.

Ils ont abattu, les vandales,
Et sans remords, et sans remords,
L'arbre couvert en capitales,
De noms d'amants : c'est un scandale !
Les amours mortes n'ont plus de monuments
aux morts, Monuments aux morts.

L'a fait des affaires prospères,
Le ferrailleur, le ferrailleur,
En fauchant les vieux réverbères.
Maintenant quand on désespère,
On est contraint et forcé d'aller
se pendre ailleurs, Se pendre ailleurs.

Et c'est ce que j'ai fait sur l'heure,
Et sans délai, et sans délai.
Le coq du clocher n'est qu'un leurre,
Une girouette de malheur.
Ingrate patrie, tu n'auras pas
mes feux follets, Mes feux follets.

Que le progrès soit salutaire,
C'est entendu, c'est entendu.
Mais ils feraient mieux de se taire,
Ceux qui disent que le presbytère
De son charme du vieux temps passé
n'a rien perdu, N'a rien perdu.

Transposer