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Sillets et Chevalets

Pasted Graphic 7La partie vibrante de la corde (le diapason), est maintenue de par et d'autre par le sillet et le chevalet.
le sillet de tête est entre
la tête et la touche
le sillet de table est
emboité dans chevalet
Pasted Graphic 2Pasted Graphic 3

La forme et le matériau du sillet est déterminante pour la qualité du son produit.

Le sillet de tête a besoin d'une arête nette au début exact du diapason, pour la justesse de l'instrument.
Ses quatre encoches ont une taille qui dépend du diamètre des cordes dont elles assurent l'écart.
On en trouve en os, en bois dur, (ébène ou palissandre ou autre), en os synthétique ou en matière plastique.
Le sillet de table repose sur le chevalet. Sa densité et la perfection de son ajustement sont primordiaux pour transmettre les vibrations des cordes à la table d'harmonie.

Plus les matériaux sont durs, plus le sustain est important, sur des matériaux moins denses comme le bois le sustain faiblit, une partie du spectre sonore est absorbé, comme les harmoniques et les aigus, mais l'attaque est plus franche. Un matériaux dur évitera une usure lente. Si la forme, la taille des encoches ou même leur hauteur sont modifiées, le son peut perdre de sa précision et les cordes moins gainées dans leur encoches peuvent même friser. À la longue, l'action doit être maintenue à la bonne hauteur.
Mais le matériaux n'est pas tout, un sillet bien profilé en bois sera toujours plus efficace qu'un sillet en os mal fait.

la structure et la densité des matériaux propagent le son ou l'absorbent.

Pasted GraphicPasted Graphic 1
Structure de l'osStructure del'ébène
Pasted Graphic 2Pasted Graphic 3
Structure du PalissandreStructure du Koa

Ebène
Pasted Graphic 3
Palissandre
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os
Pasted Graphic 2
Pour ajuster chacune des cordes selon son diamètre et faire coincider les harmoniques avec les notes frettées, on peut utiliser pour la table, des sillets compensés qui allongent plus ou moins le diapason de chaque corde.
Pasted Graphic 1
Ce système existe désormais aussi, pour le réglage et la compensation de chacune des cordes.
Pasted Graphic 2

le dernier modele exposé, a huit trous transversaux. Pour y accrocher les cordes c'est facile si on part du bon pied sinon c'est le "scoubidou de la mort qui tue".
Voilà la vue laterale d'un autre chevalet à huit trous (c'est celui de notre ami Stéphane, merci à lui !)

inconnu

et une vue frontale et son schéma descriptif

Pasted Graphic 1
la combine dépend surtout de l’ordre des cordes, elles passent toujours dans chacun des trous dans le même sens, de gauche à droite (comme ici sur la photo).
Au départ la corde n’est pas accrochée à la mécanique.
On commence côté chevalet avec la corde de sol - (G) la quatrième, (en bas sur la photo).
Le bout, coté chevalet, reste ballant, et va attendre derriere le long du chevalet,
l’autre côté va sur la mécanique pour faire de la place, mais sans tension pour l’instant.

Puis vient la corde de do (C)  sur le chevalet  qui cravate le bout de la corde de sol  (G) au passage,  à la sortie du premier trou,
fait la boucle en arrière, passage dans le deuxième trou, puis passe dans sa propre boucle, celle qui cravate déja la corde de sol, 
les bouts de la corde de sol et de do attendent ensemble, d’être cravatés par la corde de mi , (E). On attache mollement la corde de do à la mécanique. toujours pas de serrage avant le noeud final.

Même parcours avec la corde de E, passage  dans son premier trou, on attrape les deux premières cordes au passage, avant le retour en arrière, ensuite, deuxième passage au second trou et rangement de l’extrémité dans la nouvelle boucle avec le G et le C.
à son tour on attache mollement la corde de mi à la mécanique. toujours pas de serrage avant le noeud final.
Corde de La (A), meme parcours, un trou, 
on remonte après avoir cravaté les 3 autres cordes, on passe par le 2 eme trou, on enfile l’extrémité de A dans la boucle où elle retrouve les 3 premieres cordes,
la petite gerbe de quatre brins doit être le plus près de la table possible pour qu'ils ne gênent pas plus tard.
 le bout de corde de La (A) qui dépasse  doit être assez long pour qu’on puisse le nouer, (un bon noeud de 8 devrait suffire sinon on le double)
on attache l’autre extrémité sur la mécanique et là on peut serrer la corde et le noeud, avec la mécanique.
(On passe deux fois la corde dans le chas de la mécanique ça suffit pour la bloquer.) On sert la corde de mi, puis celle de do puis celle de sol et on peut enfin s’accorder.
Reste le pompon final, à tailler, on coupe ce qui dépasse du chevalet, pour pas que ça accroche la manche ou l’avant bras quand on joue,